Tribunes janvier-février 2023
Groupe « Jouy, ville d’avenirs ! »
Depuis juillet 2020, la majorité municipale travaille sans relâche pour rattraper le temps perdu. Nous nous efforçons à donner à Jouyle-Moutier une seconde jeunesse et nos efforts portent leurs fruits. Seconde jeunesse pour nos bâtiments. Ceux-là, vous le savez, sont vieillissants. Nous avons élaboré un programme de rénovation thermique et chaque école, entre autres, profitera de travaux d’isolation qui amélioreront le confort de nos écoliers et allègeront la facture énergétique.
Seconde jeunesse pour notre cadre de vie. Un effort considérable est fait pour que la qualité du cadre de vie progresse. Nous sommes conscients que la tâche est ardue mais en deux ans seulement nous sommes parvenus à obtenir une 2e fleur au concours national des villes et villages fleuris. Ce jury indépendant a choisi aussi de décerner à la commune un coup de coeur, c’est dire le travail et l’ambition qui animent la majorité et les services. Nous remercions, une nouvelle fois, nos agents à l’œuvre chaque jour dans notre commune.
Seconde jeunesse dans nos voiries. Nous avons élaboré un plan pluriannuel d’investissement pour acter, chaque année, les voiries à refaire en priorité. Finie la gestion à la petite semaine.
Seconde jeunesse pour notre village. Les travaux de réfection de l’ex RD55 satisfont les riverains. Ces travaux, nous les avons relevés à la hauteur de notre ambition pour le village. D’une simple couche de roulement, nous avons privilégié aussi les espaces piétons, la sécurité routière et les aménagements paysagers. Côté Glatigny-Vincourt, en deux ans, nous avons fait déjà plus qu’en 40 : mise en circuit d’un radar poids-lourds, fin du circuit de bus Keolis, passage en zone 30 et ce n’est pas fini…
Seconde jeunesse aussi dans la gestion de nos finances publiques. Depuis juillet 2020, la recherche de financements extérieurs est devenue la norme. Ainsi, le coût initial de la réfection des rues de village estimé à 2,7 millions a été revu considérablement à la baisse. In fine, ces travaux ne nous coûterons « que » 700.000 euros !
Seconde jeunesse pour notre patrimoine. C’est bien nous qui avons lancé, enfin, les travaux tant attendus de réfection de l’église. C’est encore nous qui rendons aux Jocassiens, la maison du Parc Raclet.
Pour cette nouvelle année, nous vous souhaitons à tous de vivre pleinement votre jeunesse car celle-ci, contrairement aux apparences, est durable pourvu que l’on y accorde l’attention et l’entretien nécessaires.
Meilleurs voeux à toutes et tous.
Groupe « Jouy-le-Moutier en commun »
En 2020 dans nos tracts, puis début 2022 en Conseil, nous suggérions de profiter de taux d’intérêts alors très bas pour emprunter et accélérer nos travaux d’isolation des bâtiments. On nous répondait que ça ne fonctionnerait pas car la Banque centrale européenne allait relever ses taux pour contrer l’inflation. Finalement, elle ne les a relevés qu’en septembre. Et les coûts de l’énergie, eux, ont explosé, pesant lourd sur le budget jocassien. Il est devenu difficile de financer des projets pour Jouy, certains sont reportés et les réhabilitations urgentes de l’école du Vast et du Centre de loisirs (par exemple) vont encore attendre. Comme partout, l’heure est aux économies … à une exception près !
1 000 000 € HT/an, c’est le montant maximum du marché public lancé par la ville pour entretenir les caméras de surveillance et en installer de nouvelles. À terme, la majorité municipale prévoit une cinquantaine de caméras, autant que dans le projet de ses prédécesseurs (rejeté par les Jocassien•nes). Le sien disait au contraire «c’est le choix de remplacer la présence humaine par des caméras de surveillance qui pose question alors qu’en matière de tranquillité publique, le meilleur outil reste la prévention.»
Eh oui, rien n’est plus facile, pour qui veut faire quelque chose d’interdit, que de le faire ailleurs que devant les caméras. D’où fuite en avant et installation de nouveaux globes noirs. Jusqu’à ce que les caisses soient vides ? Jusqu’à ce que chaque forêt soit quadrillée ? On nous parle maintenant de «vidéotranquillité», comme si l’objectif était surtout de «tranquilliser» les Jocassien•nes pour gagner en popularité.
Mais cette opération induit d’autres effets psychologiques.
Pas de «Big brother» ou de velléité totalitaire ici. Mais être vu sans jamais voir, sans mêmes avoir s’il y a quelqu’un derrière cet œil noirqui nous scrute, on ne vivait autrefois cette expérience que dans les prisons ou les asiles.
Aujourd’hui, chacun le vit dans les rues de sa propre ville, comme s’il fallait avoir peur à deux pas de chez soi et compter sur une autorité invisible pour nous protéger.
Un Maire n’est pas là pour infantiliser ses administré•es, les pousser à se méfier les un•es des autres. Mais plutôt pour les aider à avoir confiance en eux/elles-mêmes et dans leurs voisin•es, en renforçant nos liens par des événements collectifs, des activités communes et des réseaux de solidarité. Ce qui fonctionnerait bien mieux avec 1 000 000 €/ an en plus.
Groupe « Pour servir Jouy »
Joyeux Noël Jocassien
En cette période de Noël, la majorité municipale a pour vous des cadeaux que vous ne lui aviez pas demandé :
La mise place d’une zone bleue sur le parking du cœur de ville, de la maison de la petite enfance et du théâtre. Les riverains ont ils été concertés et la question du stationnement des commerçants et du personnel communal du théâtre , du Beffroy et de la maison de la petite enfance a t-il été réglé ?
La fermeture soudaine et définitive du centre de loisirs des Rougeux sans explication, et son déplacement dans une école où l’offre de stationnement est inexistante et les locaux peu adaptés pour un centre de loisirs.
Pas de consultation , ni aucune information sur ces décisions. Mais où est donc passée la fameuse démocratie participative ?
Le remplacement des candélabres, « vieux » de 2018, sur la rue principale du village pour un montant total de 237 378 ,00€ financé par un fond de concours. Cette somme aurait pu être employée pour d’autres projets.
Un marché public pour la conception d’une nouvelle identité visuelle et le changement du logo qui coûte à la ville la bagatelle de 14 880,00 €, sans compter les frais à venir pour la mise à jour sur les différents supports qui sera d’un montant astronomique !
Une augmentation de 3,5% des indemnités des élus !
Votre magazine municipal redistribué au format papier dans toutes les boites aux lettres de la ville ainsi que la lettre que vous avez reçu pour quel coût financier ? Pas très écologiste cette démarche !
Report de la 3eme et 4eme tranche de la restauration de l’église sur le prochain mandat ., conséquence de choix politique d’investissement dans différents projets comme le doublement du coût de l’aménagement de la rd 55 sans parler du refus d’avoir recours à un emprunt raisonné pour maintenir le patrimoine de la commune.
L’espacement du ramassage des déchets verts alors que la douceur de la saison a retardé la chute des feuilles et occasionné des tontes tardives. Le nombre de sacs restant sur les trottoirs montre l’absence de communication de la ville à ce sujet.
Seule bonne nouvelle vous trouverez au pied de votre sapin la reprise du déploiement, pourtant tant décriée et critiquée, de la vidéo protection pour le moment de 3 cameras supplémentaires en entrée de ville. Espérons que d’autres suivront sous la nouvelle appellation de « vidéo tranquillité ».
L’équipe Pour Servir Jouy vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année et une très bonne année 2023
Tribunes mars-avril 2023
Groupe « Jouy, ville d’avenirs ! »
Etoffer plutôt qu’étouffer
Comme chacun d’entre nous, une ville fonctionne avec un budget. Comme chacun d’entre nous, la hausse du coût de la vie impacte fortement nos budgets.
Notre devoir d’élus responsables est de voter des budgets à l’équilibre.
Avec la majorité municipale, nous faisons tout notre possible pour concilier à la fois la hausse des prix de l’énergie et des matières premières, le maintien de nos investissements pour préparer la ville de demain, la qualité du service public jocassien et la préservation du pouvoir d’achat de nos concitoyens.
Il s’agit aujourd’hui d’une véritable gageure car nous n’avons été élus ni pour renier ni pour rogner.
Aussi, quand la ministre en charge des Collectivités territoriales, Dominique Faure, annonce qu’effectivement le gouvernement réfléchit à « hausse modérée des cotisations retraite des employeurs territoriaux » qui incombera aux communes, c’est sans doute une hausse de trop et il faut avoir le courage de se positionner.
À l’approche du rapport d’orientation budgétaire et du vote du budget en avril prochain, il nous parait essentiel de se positionner car les collectivités locales ne peuvent pas faire les frais des décisions prises sans concertation par le gouvernement.
Les efforts budgétaires auxquels la majorité municipale s’astreint ne peut pas venir abonder les dépenses prises unilatéralement par le gouvernement.
Si les communes ont toujours assumé leurs responsabilités, l’Etat doit également toujours assumer les siennes.
Aujourd’hui, la sienne est d’apporter de l’oxygène aux villes. L’état doit nous aider à étoffer nos budgets, pas les étouffer.
Les élus de la majorité municipale mobilisés.
Jouy, ville d’avenirs !
Groupe « Jouy-le-Moutier en commun »
Non à la retraite à 64 ans !
Alors que l’inflation persistante aggrave nos difficultés, Macron et le gouvernement s’obstinent à vouloir imposer un recul de l’âge de départ en retraite et une augmentation de la durée de cotisation, ce qui creuserait encore les inégalités sociales, frapperait de plein fouet les salarié•es (notamment celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt) et les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, ainsi que les métiers non reconnus. Cela condamnerait celles et ceux qui perdent leur emploi avant leur retraite et renforcerait les inégalités femmes-hommes.
80% des habitant•es de ce pays et l’ensemble des syndicats se disent opposé•es à cette contre-réforme mais le gouvernement a usé d’artifices pour passer en force et réduire le temps du débat parlementaire. C’est la «bataille des retraites», comme il l’appelle. Il faut le forcer à reculer et à retirer son projet.
Le COR (qui dépend du Premier Ministre) indique pourtant qu’il n’y a ni urgence financière, ni menace de déficit insurmontable de notre système de retraite. Les dépenses «ne dérapent pas» rappelait son président en janvier. Ce sont plutôt les multiples cadeaux du gouvernement aux grandes entreprises, malgré leurs profits records, qui creusent les déficits publics. Et Macron présente l’addition aux salarié•es.
Le problème n’est pas non plus démographique. D’ailleurs, ceux qui se désolent aujourd’hui d’une baisse de la natalité sont souvent les mêmes qui refusent l’immigration. Où est leur logique ? La seule raison pour laquelle le gouvernement a lancé cette «bataille» contre nous toutes et tous, c’est parce qu’il croit pouvoir transférer, une fois de plus, des points de PIB du travail vers le capital. «La seule solution, c’est plus de travail» a déclaré E. Borne. Traduction : seul•es les travailleuses et travailleurs seront mis à contribution.
Notre système de retraites a été construit par nos grands-parents, au terme de nombreuses luttes contre le patronat. Ils et elles ont arraché, pour nous, ce droit à échapper au travail durant la dernière partie de notre vie, et à profiter enfin d’une liberté bien méritée. Aujourd’hui, puisqu’on nous livre bataille, nous suivons leur exemple et nous défendons nos droits. Le refus s’exprime partout dans la société, par les manifestations et les grèves. Nous perdrons beaucoup trop si nous laissons faire. Notre mobilisation, par sa force, peut gagner et obtenir le retrait de ce projet.
Groupe « Pour servir Jouy »
« Jouy ville désenchantée »
– Un marché de Noël sans ambiance festive et des illuminations loin de ce qu’elles ont été par le passé.
– Une boite aux lettres du Père Noël où les courriers des enfants n’ont pas été relevés pour leur adresser une réponse Mais où sont donc passées la magie et les fêtes de Noël ? Bravo aux jocassiens qui illuminent et décorent leurs habitations pour mettre des étoiles dans les yeux des petits et des grands.
– Des vœux aux habitants dans trois quartiers différents de la ville pour donner encore l’illusion d’être proche des administrés. Cette formule n’a pas obtenu l’adhésion aussi bien de l’équipe majoritaire que des habitants. Ceux qui auraient pu avoir l’occasion de rencontrer le peu d’élus majoritaires présents ont renoncé à se déplacer.
– Une vidéo de vœux mise en ligne sur la page FACEBOOK de la ville où les commentaires ont très rapidement été bloqués. Les critiques et avis négatifs ne sont plus acceptés ! Vive la censure enchantée !
– Une consultation à grand renfort de communication pour un nouveau logo, soit disant plus dynamique et représentatif de la mémoire collective de notre ville. Une petite feuille verte pour représenter nos 68 hectares d’espace verts et un cadre de vie qui se dégrade, la disparition de la boucle de l’Oise sous l’arbre issu du blason de la ville. Et le coût financier ? Vous a-t-il été présenté lors de cette consultation participative enchantée ?
– Des bâtiments municipaux vides toujours éclairés de mille feux alors que la sobriété énergétique est de rigueur.
– Une réduction du nombre de séances de cinéma (une séance au lieu de 2) et une programmation culturelle sans ambition. Des spectacles annulés ou reportés au mépris du public.
– Les familles jocassiennes ont découvert trop tardivement que les menus de restauration scolaires sont passés de 5 composants à 4 ! Et la fréquence des composants Bio a quasiment disparu ! Au vu des derniers éléments on peut se poser la question si nos enfants sont encore considérés par cette municipalité ?
– Le marché du dimanche ne fonctionne plus, peu de commerçants et peu de clients. Les élus de la majorité, inexistants sur le marché, ne se préoccupent pas de ce problème alors qu’un marché constitue le cœur battant d’une ville. Cette fin d’année 2022 et le début 2023 n’envisage rien de bon pour notre ville. De belles promesses vous ont été faites durant la campagne électorale, force est de constater que le bilan mi-mandat n’est pas un enchantement.
Le groupe Pour Servir Jouy
Tribunes mai-juin 2023
Groupe « Jouy, ville d’avenirs ! »
Chères Jocassiennes, chers Jocassiens,
Nous ne vous apprenons rien si nous vous disons qu’en ce début d’année 2023, le contexte économique est particulièrement difficile. Particulièrement difficile pour les ménages, particulièrement lourd pour les collectivités territoriales.
Comme toutes les communes de France, Jouyle-Moutier fait face à de nouveaux défis : inflation, hausse des prix de l’énergie, hausse des taux directeurs, hausse du SMIC, revalorisation du point d’indice à l’été 2022…
Aucune de ces dépenses n’est compensée par l’État. Elles viennent donc accroître la pression sur le budget municipal. Concernant le Fonds de Péréquation Intercommunal et Communal (FPIC), la condition d’éligibilité de la commune ayant été modifiée, elle est devenue contributrice depuis 2022.
La contribution va croître de manière significative en 2023 et s’établir aux alentours de 162 000 euros alors qu’en 2021, notre ville recevait de ce même fonds un peu plus de 116 000 euros…
Les temps sont durs. Face à cette situation inédite, il a fallu résister.
Afin de ne pas obérer notre capacité d’investissement pour l’avenir, les services de la Ville ont réalisé de nombreux efforts pour contenir les hausses substantielles des dépenses courantes.
En dépit de cette situation inédite, grâce à ces efforts de gestion, aux mesures de maîtrise énergétique et à la recherche active des financements extérieurs, nous avons adopté une politique fiscale destinée à préserver le pouvoir d’achat des Jocassiennes et des Jocassiens en laissant inchangé le taux communal de taxe foncière.
Face aux crises, la Ville transforme son mode de fonctionnement. Il incombe aussi à tous de prolonger cette adaptation dans les usages quotidiens des équipements communaux. Les efforts de chacun font la réussite de tous.
La majorité municipale.
Groupe « Jouy-le-Moutier en commun »
Sur la Place du Bien-être, La Vie Claire va fermer. Des rumeurs annoncent déjà d’autres départs et le marché du dimanche matin décline au fil des mois. C’est un signal d’alarme : la place n’est pas devenue le « Cœur de ville » qu’on nous avait promis.
Les municipalités actuelle et précédente se renvoient mutuellement la responsabilité de cet échec. Mais les erreurs du passé sont derrière nous. Ne laissons pas s’installer l’idée que Jouy ne serait qu’une ville dortoir. Impulser une politique de dynamisation du centre-ville, c’est possible. Plusieurs villes avoisinantes y sont parvenues.
Il y a quelques temps déjà, la mairie avait lancé un sondage au sujet dudit marché et des souhaits des administrés. Elle a donc les résultats et une idée des besoins. Pour ce que nous pouvons en percevoir, outre la végétation, il manque sur cette place un lieu convivial au quotidien. Peut-être un bar, par exemple. Et pour le marché dominical, le principal problème est le manque de commerçants. Il y faut des prix plus attractifs, bien sûr, et davantage de diversité : des vêtements, par exemple. En effet, pour l’alimentaire, il y a plusieurs supermarchés ouverts à proximité (légalement ou pas). Le problème, c’est que la moitié de la place est réservée aux voitures. Pour surmonter sa mauvaise image et changer les habitudes, il faut une rupture spectaculaire : doubler brusquement la taille du marché. Beaucoup de communes ferment des parkings les jours de marché et ceux des alentours, le dimanche matin, sont loin d’être pleins.
D’autres solutions peuvent exister. Vous avez peut-être des idées. Une consultation citoyenne, comme pour la «place des marchands» à Vauréal, permettrait de les faire émerger.
Cette question amène aussi celle des mobilités douces : d’autres moyens que la voiture pour faire son marché ou circuler dans la ville. Après que nous ayons relancé ce sujet en Conseil, la municipalité a ré-ouvert le dossier et, pour une fois, nous a associés à la réflexion. Nous y travaillons donc, pour qu’il devienne plus facile et agréable de circuler dans Jouy à vélo, en trottinette, à pied, etc., et de nous rencontrer en venant faire notre marché, dans une ville où il fera bon vivre ensemble.
Jouy-le-Moutier en commun
Après le 49.3 et malgré la répression policière, la lutte contre la réforme des retraites continue plus fort que jamais. Rejoignez la mobilisation pour nos droits. Et si une procédure de référendum est lancée, signez pour l’exiger.
Groupe « Pour servir Jouy »
« Jouy, Label vie »
Lors du dernier conseil municipal le maire et l’équipe majoritaire présentaient les orientations budgétaires 2023 en insistant sur les très fortes hausses subies par la commune concernant les dépenses énergétiques : +300 % pour le gaz et +180 % pour l’électricité soit une hausse de 1,2 millions d’euros. Dans ce contexte, nous sommes scandalisés de constater des bâtiments communaux toujours allumés, des nuits ou des week-ends entiers. Bâtiments bien souvent pourvus de gardien !
Il en est de même en ce qui concerne la consommation d’eau de la commune, passant d’un montant de 46548€ (2020) à 128150€ (2023). Soit une hausse de 175% résultant d’une surconsommation due à 3 fuites d’eau. La question de la gestion et de la détection des fuites sur nos réseaux constitue une préoccupation majeure en termes de préservation de ressource et de coût pour notre collectivité.
Au final c’est le contribuable jocassien qui paye !
Faut-il rappeler que quels que soient les budgets (état, région, département, agglomération ou commune), nous contribuables y participons grandement.
Alors que les propos de campagne de Mr Florczak étaient « L’action de la ville en matière de tranquillité vise une seule finalité : garantir à ses habitants un cadre de vie sûr et de qualité », c’est le sentiment d’insécurité qui ne cesse de progresser dans notre ville. Ces derniers temps on observe une recrudescence des vols d’accessoires sur les véhicules, vols dans les véhicules, vols de véhicules certainement favorisés par l’absence d’éclairage. Constatation partagée par l’agglomération en 2020 puisqu’elle souhaitait « réviser l’éclairage de certaines rues pour améliorer le sentiment de sécurité ».
La qualité du cadre de vie de notre commune se dégrade.
Par exemple, les énormes plots en béton positionnés rue de Maurecourt créant bouchons, impatience, nuisances sonores et dangerosité. Sans compter la suppression de 2 lignes de bus sans solutions alternatives, privant leurs usagers de possibilité de circuler. Une décision prise sans réflexion. Rappelons que le terrain rue de la prairie n’est pas une déchèterie.
L’excuse avancée par notre édile et son adjoint pour justifier l’augmentation des coûts de gestion des espaces verts, est qu’il y a de plus en plus d’espaces verts notamment au nouveau quartier de Bellefontaine. Soulignons que ces nouveaux logements sont autant de rentrées fiscales supplémentaires.
Le groupe Pour Servir Jouy
Tribunes juillet-août 2023
Groupe « Jouy, ville d’avenirs! »
Depuis le début de notre mandat, notre équipe d’élus souhaite impliquer plus encore les Jocassiens dans la vie de leur commune. Cela se traduit par de nombreux projets que nous avons mis en place : Conseil municipal des Jeunes, Conseil des Seniors, marches exploratoires dans les quartiers, caféschantiers, ateliers participatifs, consultations citoyennes…
Tous ont vocation à faire de Jouy-le-Moutier une ville plus participative. C’est dans cette même dynamique de partage et de transparence que notre équipe souhaite tenir au courant les Jocassiens des grands projets d’aménagement du territoire qui les concernent.
Notre équipe municipale en place a à cœur de préserver, autant que faire se peut et malgré les obligations de construire imposées par l’État, la qualité du cadre de vie de Jouy-le-Moutier. C’est ce qui a guidé notre politique d’aménagement depuis notre prise de fonctions en juillet 2020.
C’est donc le cas pour le quartier des Eguerets, dont la transformation a été actée sous le mandat précédent. À notre arrivée, nous avons découvert certains plans projetant des bâtiments jusqu’à 7 niveaux !!!
Une meilleure idée pour défigurer Jouy-le-Moutier ?
Nous avons repris ce projet, travaillé avec les parties prenantes et obtenu :
– La dédensification des bâtiments pour qu’ils soient plus bas et plus à taille humaine (de R+1 à R+4+attique) ;
– La création d’une liaison verte, piétonne et apaisée entre le Beffroi et la Place du Bien-Être ;
– Une placette plus grande et plus attractive (avec plus de petits commerces, un café…) sur les Eguerets ; – L’aménagement d’espaces verts aux abords du Théâtre de Jouy pour son embellissement ;
– L’intégration du bâtiment de la pharmacie dans le projet de rénovation (le bailleur I3F ne souhaitant plus financer sa rénovation) avec le relogement de tous les habitants sans exception et la proposition pour les commerçants, professionnels et praticiens d’être replacés dans les futurs bâtiments et ce sans interruption d’activité.
Avec ces premiers gains majeurs, nous avons organisé une réunion publique fin mai afin de tenir au courant les riverains de l’état d’avancement. Tout n’est pas parfait, bien évidemment, et ces réunions participatives ont aussi pour but d’affiner le projet d’aménagement.
Nous revendiquons néanmoins les améliorations portées à ce projet d’envergure qui, si elles n’avaient pas existé, auraient laissé place à un «Cœur de ville bis», minéralisé et toujours plus haut… Tout ce que les Jocassiens ne veulent pas.
Groupe « Jouy-le-Moutier en commun »
Crise démocratique….
La contre réforme des retraites initiée par le pouvoir est un concentré des problèmes démocratiques qui se posent aujourd’hui dans notre pays.
Un président réélu surtout pour faire barrage à l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir sur un programme quasi inconnu, une « majorité parlementaire » qui n’en est pas une et obligée de faire passer son budget avec 10 fois le 49-3, une obstination d’un président qui veut imposer son projet de recul social pour donner des gages à l’Union européenne et aux marchés financiers alors qu’il n’y a aucune urgence comptable…un très mauvais départ pour discuter d’une conquête sociale majeure et sans cesse remise en cause.
Dès le début, l’ensemble des syndicats sont contre dans une rare unanimité. Les sondages montrent aussi une forte opposition dans la population. Qu’à cela ne tienne, le gouvernement veut à tout prix passer en force ! Il décide d’une procédure d’examen accélérée raccourcissant les débats parlementaires. Les plus grosses manifestations d’opposition se déroulent dans tout le pays, avec un refus de plus en plus affirmé de la population et une répression de plus en plus forte. Voyant qu’elle ne peut obtenir de majorité à l’Assemblée, Borne engage un nouveau 49-3 face à une motion de censure à laquelle il manquera seulement 9 voix. Le Conseil constitutionnel refuse d’invalider l’essentiel de la loi et ne valide pas la demande de référendum visant à recueillir l’avis de la population. Au bout de 4 mois de conflits, rien n’est réglé malgré la promulgation en vitesse et en pleine nuit par Macron. L’aspiration de la majorité de la population à ne pas reculer l’âge de la retraite est piétinée par le pouvoir, qui tente même d’empêcher que l’Assemblée nationale vote à nouveau, car il se sait en minorité.
Oui, il y a une vraie crise démocratique dans ce pays quand un pouvoir impose une politique rejetée par la majorité de la population, avec un mépris assumé au sommet de l’État. Pour redonner une parole qui compte aux citoyen•nes, cela oblige à revenir sur ce fonctionnement de nos institutions et sur la façon de prendre les décisions. Il est temps de revoir tout cela de fond en comble !
Dans nos communes, il faut développer au plus près du terrain l’intervention de la population dans la réflexion, la décision et même l’application des choix à mettre en œuvre : commissions de quartier, référendums, droit de véto, budgets participatifs…les méthodes ne manquent pas. Il y faut une volonté.
Groupe « Pour servir Jouy »
La municipalité a invité les habitants à une réunion publique concernant l’avenir du quartier des Eguerets. Ce quartier revêt une grande importance pour les habitants, et la salle était bondée. Cependant, la première erreur a été de choisir le Beffroi plutôt que la grande salle du théâtre pour cette réunion.
Le résultat a été une situation limite en terme de sécurité, avec de nombreux habitants debout. Cette réunion a été marquée par des contre-vérités et un sentiment d’impuissance. L’équipe majoritaire prétendait que le projet était pratiquement finalisé lorsqu’ils sont arrivés à la mairie et qu’ils n’ont pu le modifier que marginalement. Ce n’est pas vrai, car l’équipe actuelle a considérablement modifié le projet en optant pour la destruction du bâtiment abritant la pharmacie, ce qui nécessite le relogement de nouveaux locataires et engendre des coûts financiers supplémentaires. Dans le projet initial, ce bâtiment devait être conservé et rénové. D’ailleurs, la rénovation des bâtiments existants est une orientation écologique préférable à la destruction.
Certes, le nouveau projet intègre des espaces verts en transformant le parking du théâtre en parc, mais le nouveau parking créé à la place de la cité artisanale ne compensera pas les places de stationnement perdues. Qu’en est-il des places de stationnement du parking des Eguerets ? Aucun remplacement n’est prévu, ce qui entraînera un véritable déficit de stationnement dans ce quartier, comme souligné par l’ensemble des habitants présents à la réunion.
De plus, la hauteur des nouveaux bâtiments prévue en face des maisons existantes sera plus élevée que celle prévue dans le projet précédent, créant ainsi une gêne certaine pour ces pavillons. Le nombre de logements prévus, soit 195 au lieu des 51 actuels, entraînera des problèmes de stationnement supplémentaires et des problèmes de circulation majeurs non résolus.
La majorité des espaces verts créée ne profitera qu’aux nouveaux habitants en raison de la privatisation des espaces communs.
Enfin, Monsieur le Maire a définitivement abandonné le projet de déviation visant à détourner le trafic sur le boulevard d’Ecancourt, en invoquant l’opposition de Maurecourt. Tant pis pour les Jocassiens !
Pour connaître toute la vérité sur leur présentation, nous vous invitons sur notre page Facebook ou à nous contacter via pourservirjouy95280@gmail.com Nous vous souhaitons un bel été à Jouy ou ailleurs.
Le groupe d’opposition PSJ
Tribunes septembre-octobre 2023
Groupe « Jouy, ville d’avenirs! »
Construits fin des années 70, début des années 80, les groupes scolaires de la ville de Jouy-le-Moutier sont des équipements énergivores.
Et pour cause, rien n’avait été prévu à l’époque en matière de norme thermique et de sobriété énergétique. Fin des années 70, on évoquait surtout le choc pétrolier. 40 ans plus tard, nous vivons les chocs énergétiques.
Le patrimoine bâti de notre ville se constitue principalement de groupes scolaires.
Depuis deux ans, nous avons lancé « un plan école ». Nous investissons ainsi massivement pour mettre aux normes ces établissements tant sur les plans sanitaire, écologique que budgétaire.
L’amélioration des performances énergétiques des établissements scolaires est un enjeu majeur pour notre ville.
Amélioration de l’isolation thermique extérieure, remplacement des éclairages par des LED, changement des menuiseries extérieures par des fenêtres double vitrage, remise en conformité électrique, rénovation des sanitaires… les chantiers sont multiples et conséquents. Nous avons aussi à cœur de rattraper le temps perdu.
« Savoir prévoir afin de pouvoir », ces travaux d’investissement sont effectivement nécessaires pour dégager des économies de fonctionnement.
Fidèle à notre stratégie de recherche de financements extérieurs, nous avons candidaté à plusieurs subventions publiques.Nous remercions les services pour qui cet exercice, initié depuis deux ans, exige une mobilisation et une attention toute particulière.
Depuis deux ans donc, la ville n’est plus seule à financer ses investissements notamment en matière de rénovation énergétique. L’année dernière par exemple, dans le cadre du budget participatif de la Région Ile-de-France, nous sommes parvenus à co-financer la rénovation énergétique de l’école des Jouannes à hauteur de 72 000 €.
Grâce à ces investissements, les conditions d’accueil, de confort et d’apprentissage de nos élèves sont améliorées chaque année et durablement. L’ensemble de la majorité municipale vous souhaite une excellente rentrée.
Groupe « Jouy-le-Moutier en commun »
Avec les beaux jours (et les pics de chaleur, réchauffement climatique oblige…), on a encore pu constater sur Jouy-le-Moutier que, fenêtres ouvertes, les nuisances aériennes dues au passage des avions sont de plus en plus fortes.
Il faut dire que l’aéroport de Roissy charrie en moyenne près de 1200 mouvements d’avions par jour (410 000 sur l’année 2022), chiffre qui est en augmentation de plus de 20 % pour 2023. Et ça ne va pas s’arranger puisque le très officiel «Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement» (PPBE) de Roissy CDG prévoit 680 000 mouvements à l’horizon, pas si lointain, de 2025. Ce qui en représenterait plus de 1800 par jour en moyenne.
Aujourd’hui, 88 % de ces mouvements aériens ont lieu entre 6 heures et 22 heures, les 12 % restant entre 22h et 6h. « L’espace aérien » de Jouy-le-Moutier est fortement impacté pour les arrivées à Roissy CDG « face à l’Est » et pour les départs « face à l’Ouest » (les pistes sont disposées Est-Ouest). Mais malheureusement, nous sommes jugé•es « trop loin » de l’aéroport lui-même et en dessous des normes officielles de bruit produit (55 dbA de jour et 50 dbA de nuit), celles-ci étant les « planchers impactants » générant une forme d’attention des pouvoirs publics.
Pourtant, comment ignorer le bruit fait par les avions passant au-dessus de notre ville ? Comment en ignorer les effets sur la santé (en terme de troubles physiologiques, cognitifs et mentaux), sur l’environnement (sur le réchauffement climatique avec les émissions de CO2, sur la pollution avec les nombreux produits chimiques rejetés par les avions… dont les conséquences impactent en retour la santé) ?
La première urgence serait de plafonner ces mouvements d’avions à un seuil largement en deçà d’aujourd’hui, de mettre en place un couvre-feu nocturne, de travailler à des « descentes douces » au ralenti et sans palier. Mais, ce qui est aussi en jeu, c’est de repenser complètement une politique de transports qui s’inscrive dans une planification écologique plus globale. Cela veut dire une remise en cause du tout aérien (tarifs, type d’appareils, type de carburants, type de compagnies, retour à la gestion publique des aéroports…). Le temps presse !
Groupe « Pour servir Jouy »
Jouy le Moutier : Stop aux mensonges !Exigeons la vérité pour une politique locale transparente et responsable
La démocratie d’une manière générale et dans notre ville en particulier a besoin de citoyens conscients et engagés pour éviter les pièges des apparences trompeuses et des communications biaisées. En nous informant, en débattant et en participant activement au processus démocratique, nous pouvons contribuer à une société plus juste, transparente et équilibrée.
En tant que citoyens éclairés et en tant qu’élus d’opposition, il est de notre devoir de rester vigilant et critique face à cette réalité. Nous devons examiner attentivement les décisions prises pour notre ville, rechercher des sources d’information fiables et diversifiées, et faire preuve d’esprit critique et constructif dans notre évaluation des faits.
Il est essentiel de demander des comptes, de pousser l’exécutif à être transparent et responsable de leurs actes. Nous devons être vigilant quant aux discours creux, aux promesses non tenues et aux tactiques de diversion utilisées pour détourner notre attention des véritables enjeux pour notre ville.
C’est d’autant plus important de garder à l’esprit que les apparences peuvent être trompeuses. Il est très facile de présenter une image soignée, de promettre des lendemains meilleurs et de susciter l’enthousiasme du public.
Il ne faut pas se laisser séduire uniquement par des promesses envoûtantes. Tout comme tout ce qui brille n’est pas de l’or, toutes les déclarations ne sont pas nécessairement sincères ou réalisables. Il est facile de se laisser éblouir par des stratégies de communication habiles, des campagnes de marketing politique bien orchestrées et des mises en scène calculées.
Enfin, nous devons garder à l’esprit que la politique est complexe où les apparences peuvent être trompeuses.
Ne nous laissons pas séduire par les discours enjôleurs ou les présentations spectaculaires. Exigeons la vérité basée sur des preuves solides.
Nous restons vigilants.
Très bonne rentrée scolaire et associative à tous et à chacun.
Vos élus du groupe Pour Servir Jouy
Nadège Corneloup, Laurence Jousseaume, Fabienne Battagliola, Françoise Cordier, Florence Fournier, Fredérique Lippens, Bruno Rodrigues
pourservirjouy95280@gmail.com
Tribunes novembre-décembre 2023
Groupe « Jouy, ville d’avenirs! »
La disparition de Gabriel Lainé nous rappelle ô combien un élu ancré dans la continuité de son action peut influencer durablement l’avenir d’une ville et d’un territoire.
En 31 ans, Gabriel Lainé a su déployer à la fois une vision, une stratégie et des actions impactantes quels que soient ses mandats.
Pour estimer et pouvoir juger du bien-fondé de politiques publiques, il faut avant tout leur laisser le temps de produire leurs effets. On ne juge l’arbre que sur ses fruits.
Gabriel Lainé a vu tout se construire. Sous ces mandats, le village de Jouy-le-Moutier a vécu une transformation urbaine et sociale sans précédent.
De 1975 à 1985, Jouy-le-Moutier a vécu une expansion aussi soudaine que brutale avec des normes de construction du bâti correspondant aux normes de construction d’époque.
40 ans après, il nous incombe pleinement d’assumer l’entretien et la préservation de ce patrimoine avec l’ambition de faire passer cette « ville nouvelle » à une « nouvelle ville », moins énergivore et plus durable.
Depuis 2020, nous avons investi massivement pour ajuster le bâti aux normes thermiques ainsi qu’aux exigences environnementales de notre époque. Ces investissements dans la transition énergétique de Jouy-le-Moutier sont sans précédent.
Nous les avons faits en priorité pour le confort de nos enfants. L’ensemble de nos écoles vont ou sont ainsi rénovés.
Nous entendons le fait que ces opérations de rénovation énergétique ne sont pas des plus clinquantes. Pourtant, elles sont primordiales. Nous avons privilégié le nécessaire au superficiel, l’utile au futile, et le durable au précaire.
C’est aussi cette politique volontariste de maitrise des dépenses énergétiques qui nous a permis de ne pas augmenter le taux communal de la taxe foncière contrairement à beaucoup d’autres communes alentours. Un tour de force au regard de l’inflation galopante.
L’élu responsable et conscient des enjeux d’avenirs cherche avant tout à transmettre un patrimoine préservé pour que les générations suivantes n’aient pas ou peu à le faire.
C’est aussi cela l’enseignement de Gabriel Lainé.
Jouy est nôtre, bien en advienne.
La majorité municipale
Groupe « Jouy-le-Moutier en commun »
Texte non transmis dans les délais.
Groupe « Pour servir Jouy »
C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que nous avons appris la disparition de notre maire honoraire, Gabriel Lainé ;
Figure emblématique de notre ville, il voua sa vie entière à un engagement inlassable au service de ses compatriotes et de l’intérêt général. Ses grandes facultés d’écoute et d’empathie, son profond humanisme, son indéfectible esprit de justice, de solidarité et de fraternité sont et seront unanimement salués et respectés de tous aujourd’hui et demain.
Profondément ancré dans sa ville, il exerça avec une longévité exceptionnelle et sans aucun doute inégalée ses mandats locaux. Il fut maire de Jouy le Moutier pendant 31 ans (1977-2008) et vice-président du SAN puis de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et conseiller général du canton de l’Hautil.
Durant ses mandats, notre ville a évolué passant de 1140 âmes à 18 000 habitants. Il a réussi à concilier une croissance urbaine rapide et une grande qualité de l’environnement tout en préservant la richesse de notre patrimoine local et ce en dotant notre ville d’équipements collectifs, de groupes scolaires et d’infrastructures sportives et culturelles.
Nous, élus du groupe Pour Servir Jouy, ainsi que tous les membres de son association, sommes profondément émus et orphelins aujourd’hui. Nous continuerons le travail qu’il a engagé afin que sa mémoire et l’âme de notre ville perdurent.
Nous conclurons par ces quelques mots qu’il avait exprimé dans un ouvrage consacré à notre ville (extrait du livre « Jouy-Le-Moutier, un patrimoine au fil du temps »):
« L’arbre ne tire sa puissance et sa majesté que de la force de ses racines et la richesse du sol dans lequel elles puisent. Les communautés humaines sont à cette image et ne sont porteuses de générosité, de solidarité, d’espérance que si profondément, elles peuvent se reconnaître dans leur histoire pour mieux préparer l’avenir.
…En créant le blason de notre ville, j’ai voulu rappeler que nous étions attachés à la symbolique forte représentée par un patrimoine riche, mais généreux, capable de réunir les hommes, de les fédérer pour un mieux-être :
…Le beffroi pour le haut, le clocher pour le bas, symboles de nos deux communautés que l’arbre avec sa force et sa beauté dans un élan d’espoir et d’amour réunira
Jouy le Moutier, c’est le rayonnement de l’âme d’un village d’hier, pour une ville de demain ! »
Merci pour tout Monsieur le Maire,
Les élus du groupe Pour Servir Jouy