Tous les pouvoirs publics, y compris les communes, ont pour mission de participer à la lutte contre l’exclusion et la pauvreté. Ceci est encore plus vrai pour les départements, dont c’est explicitement la mission première.

Si vous-mêmes rencontrez des difficultés financières ou familiales, n’hésitez donc pas à consulter, en plus du CCAS jocassien, le Service social départemental du Val d’Oise.

Celui-ci dispose d’un local mis à disposition par la commune de Vauréal, au sein d’une structure appelée «Territoire d’intervention sociale et médico-sociale de l’Hautil». L’adresse ? 40 avenue Gavroche, dans le centre-ville de Vauréal.

Plusieurs assistantes sociales pourront vous y aider. Et avec beaucoup de patience, vous pourrez peut-être même y obtenir un rendez-vous avec un «Conseiller en économie sociale et familiale» (abrégé en CESF dans la suite du texte).

Un CESF est un expert en matière de logement, d’alimentation, santé, insertion sociale et professionnelle. Il peut vous aider à faire valoir vos droits, à échapper au surendettement ou vous donner des clés pour surmonter vos difficultés.

Tous les départements sont tenus de mettre des CESF à la disposition de leurs habitants. C’est leur devoir.

Si j’aborde ce sujet dans une tribune politique de notre magazine municipal, c’est bien sûr pour vous apporter les informations ci-dessus (si vous ne les aviez pas déjà) mais aussi parce que, hélas, sur notre secteur, il y a un problème.  Un problème politique. En effet, dans le Val d’Oise, 45 postes de CESF sont laissés vacants, faute de candidats. Et cela depuis des années.

Pourquoi les CESF diplômés ne veulent-ils pas s’installer dans le Val d’Oise ? Parce que leurs conditions de travail et de rémunération y sont nettement moins bonnes que dans d’autres départements. Résultat : les valdoisiens en difficulté ne trouvent pas l’aide et les conseils dont ils ont besoin. Qu’attend donc notre Conseil départemental pour remplir sa mission première ? Est-ce la volonté politique qui lui fait défaut ?

Nous avons à Jouy-le-Moutier une conseillère départementale remplaçante. Et notre maire est, en tant que tel, un interlocuteur régulier du département. Tous deux peuvent donc faire valoir les besoins des Jocassiens et rappeler le  Conseil départemental à ses devoirs.

Brice Errandonea

Jouy-le-Moutier en commun