La Ville se mobilise pour lutter contre toute forme de discriminations. Après le ciné-débat autour de la lutte contre les violences faites aux femmes, la ville a souhaité aborder le handicap avec le même format.
Quelques courtes séquences du film apparaissent dans l’interview afin d’illustrer les propos des intervenants. Les extraits et l’interview ne dévoilent pas l’intrigue du film.
Accessibilité au cinéma : rendre les séances inclusives
Mardi 3 décembre était la journée internationale des personnes handicapées. À ce titre et dans le cadre du Festival Imago, en partenariat avec Retour d’Image, la Ville a programmé le film Mon Inséparable de Anne-Sophie Bailly en avant-première au Centre culturel. La salle de spectacles – et de cinéma – du Centre culturel, accessible aux personnes handicapées, a permis de mettre en place un dispositif complémentaire afin de rendre accessible la séance et les échanges autour du film.
Le film était disponible en version française sous-titrée sourd et malentendant (VFST-SME) ainsi qu’en auto-description (AD).
De plus, les échanges avec le public et Stéphane Rastello ont été traduits en Langue des Signes Françaises (LSF) par deux interprètes : Gaëlle Quemener et Elodie Ivandekics.
Des points de vue multiples pour une représentation fidèle
Le handicap touche environ 12 millions de Français. Qu’il soit visible ou invisible, il couvre une diversité de situations et de réalités différentes, comme l’explique Stéphane Rastello, intervenant et membre du comité de visionnage de Retour d’image ainsi que programmateur pour des festivals de films.
Mon Inséparable, de Anne-Sophie Bailly, aborde des sujets délicats comme la paternité chez les personnes avec une déficience intellectuelle. Il offre une vision nuancée en présentant les perspectives des différents personnages, incluant parents, enfants et proches aidants. Cette diversité de points de vue enrichit le débat et permet une compréhension plus profonde des réalités du handicap.
Une quarantaine de spectatrices et spectateurs ont assisté à l’ensemble de la séance. Le film a soulevé de nombreuses questions et observations autour de la parentalité des personnes handicapées mais aussi de l’emploi, l’accès à l’éducation et plus largement de la représentation du handicap dans la société.
Emploi et handicap
Au-delà des sujets abordés dans le film, Stéphane Fort et Stéphane Rastello ont tenu a rappelé qu’Anne-Sophie Bailly a mis un point d’honneur à ce que les rôles des personnes handicapées dans le film soient jouées par des actrices et acteurs en situation de handicap dans la vraie vie. Elle a également tenu à ce qu’une éducatrice spécialisée soit engagée sur le tournage afin de gérer et de veiller à ce que les besoins spécifiques des actrices et acteurs handicapé-e-s soient respectés.
Mon inséparable sortira en salle le 25 décembre.
Jouy-le-Moutier, une ville inclusive
La Ville de Jouy-le-Moutier possède sur son territoire plusieurs structures dédiées à la santé, à l’insertion ainsi qu’au bien-être des personnes en situation de handicap comme l’ESAT la Hêtraie.
La Ville de Jouy-le-Moutier a d’ailleurs embauché ces dernières années deux travailleurs dans son service espaces verts et continue de faire appel au professionnalisme de l’Esat.
Pour son marché de restauration scolaire, la Ville a retenu La Fondation Anais. Elle compte 70% de son personnel en situation de handicap, contribuant ainsi largement à l’insertion des personnes handicapées dans le milieu professionnel.